Mes définitions
Voilà mes définitions de musique
Basse chiffrée
Chaque chiffre placé sous la note de basse indique un intervalle
compris entre cette note et une des autres notes de l’accord. Tous les
intervalles ne font pas nécessairement du chiffrage. Seuls figurent ceux qui
caractérisent l’accord. En effet, le but de la basse chiffrée est d’identifier
précisément un accord avec un minimum de chiffres. A noter que la position des
accords n’est pas donnée par ce chiffrage. Les notes peuvent être placées à
n’importe qu’elle hauteur mais les enchaînements d’accords en conformité avec
les règles mélodiques et contrapuntiques classiques. Si vous étudiez l’harmonie
à Polyphonies, il suffit d’ordonner les notes de l’accord comme vous le faites
habituellement.
Accord
Réunion coordonnée de plusieurs sons entendus simultanément. La
constitution des accords, leur enchaînement, la place qu’ils occupent et le
rôle qu’ils remplissent dans le discours musical constituent l’Harmonie.
Examinés isolement, ils se classent d’après le nombre des sons différents dont
ils se composent. L’Antiquité ne pratiquait pas d’accords, mais seulement des
intervalles de deux sons, redoublés ou non ; Le moyen âge et la renaissance
firent usage des accords de trois, puis de quatre sons. L’art classique, du
XVIIe eu XIXe s., se rendit maître des accords de cinq sons. L’époque
contemporaine, depuis 1850 environ, poussa ses conquêtes jusqu’à l’accord de
sept sons, dans lequel s’associent les 7 degrés de la gamme diatonique.
Dans le chant liturgique, chute ou inflexion de la voix sur la finale
du mode, marquant la terminaison de la pièce, ou sur une note d'attente,
coïncidant avec une division métrique ou grammaticale du texte. Dans la musique
moderne, formule amenant un repos définitif ou suspensif du sens tonal et
harmonique de la phrase musicale.
En musique, le terme « pédale » désigne également une note de basse
commune à plusieurs accords qui se succèdent. On l'utilise par extension dans
la musique rock lorsqu'une guitare basse joue la même note tout le long d'un
morceau, ou d'une partie du morceau.
Superposition à une partie essentielle de une ou plusieurs autres
parties, à la fois indépendantes et parfaitement unies. Le mot s'est formé au
temps où, la notation se composant de signes isolés en forme de points, on
traçait l'une au-dessus de l'autre des lignes de points, punctum contra
punctum. L'origine du contrepoint se confond avec celle de l'harmonie, dans les
travaux des déchanteurs français des XIIe-XIIe s. Léonin, Pérotin, Robert de
Sabilon, qui s'essayaient à dresser l'édifice de plusieurs voix simultanées.
Nom proposé pour décrire la construction mélodique et harmonique
d’œuvres comme celles du compositeur viennois A. Schœnberg, dans lesquelles la
multiplicité des modulations et la superposition de tonalités différentes
détruit ou entrave la notion du mode et du ton.
Serie [NO LO ENCONTRÉ EN FRANCÉS]
Serial: sériel
La musique sérielle ou sérialisme est un mouvement musical du XXe
siècle. Ce concept englobe les musiques dont le principe de construction se
fonde sur une succession rigoureusement préétablie et invariable de sons
appelée série. Les rapports d'intervalle propres à la série restent stables.
Elle fut initiée par la Seconde école de Vienne avec Arnold Schoenberg, Alban
Berg et Anton Webern, qui ont érigé en système une certaine évolution du
langage musical déjà perçue chez Gustav Mahler et d'autres précurseurs qui
poussèrent les schémas de la tonalité jusqu'à créer une absence de repères
tellement les modulations étaient nombreuses.
Le dodécaphonisme donnera naissance à la musique sérielle, théorisée
puis développée par Arnold Schönberg à partir de 1923. La série dodécaphonique
est conçue comme une succession permettant de faire entendre chacun des douze
sons, mais sans qu'aucun ne soit répété. L'ordre ainsi établi forme une série
immuable d'intervalles, qui soutient tout le développement de l'œuvre. Il
serait alors sans doute plus judicieux pour la compréhension du système de parler
d'une série d'intervalles plutôt que d'une série de notes. Les intervalles sont
vectorialisés selon le principe de la parité intervallique. Ce principe, et
c'était là une des finalités de son inventeur, ôte toute hiérarchie dans les
hauteurs, chacune ayant la même importance dans le flux mélodique. De ce fait,
il va contre les principes de l'harmonie tonale, et crée, terme que Schönberg
déniait, une atonalité.
- Petit bâton terminé en boule ou en olive à l’une de ses extrémités
et servant à battre certaines percussions : le tambour, la caisse claire, les
timbales, etc.
- Nom du bâton dont se sert le chef d’orchestre pour diriger
l’exécution.
- Partie de l’archet. Long bâton mince et flexible qui porte la mèche de crins.
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